samedi 5 décembre 2015

Les portes s’ouvrent (nos enfances confrontées)


C’est un territoire inconnu,
Changeant, modifié au gré des expériences,
Des vécus et des ressentis.
Part de là un chemin, en sens unique,
Droit et direct vers un horizon non révélé.

L’imagination débridée par nos peurs,
Nous rendent fous de désespoir ou de victoires.
Ce sont pourtant les Autres et ce que nous pensons d’eux,
Qui guident la barque de notre espoir,
En quête de l’en-Vie d’être humain.

Cacher ses blessures dans l’espoir de réparations,
Esprit muet de douleurs et mué par le tourment,
Ne connait pas de répit.
Transforme ce que nous connaissons de l’Autre,
Voilant de déceptions et de mépris de soi,
L’amour pur originel.

Les étapes deviennent des barrières,
Tant l’appréhension de sauter est grande.
Le besoin d’être félicité et soutenue l’est également,
Que ce fut long et douloureux de se sentir fillette apeurée de 4 ans.

L’envers du décor m’apparaissait à reculons,
Imaginer la projection d’un futur incompréhensible,
Perdue dans la présente réalité qui m’était bridée,
L’esprit se sent seul et désespéré.
Quel devoir accomplir quand on ne comprend pas
Le sens de la Vie ?

L’illusion de s’y perdre est hypnotique,
J’ai cru vivre le futur tourment de ma vie.
Sa nostalgie était presque palpable.
J’avais juste peur de regarder derrière moi,
Pour que le décor se remette en place.


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