samedi 31 décembre 2016

Amour, mi amor

Je me prépare,
Détoure mes yeux de noir,

Je me fais belle,
Je me sens parfaitement Elle,

Je m’habille avec choix,
Tout tournera autour de moi,

Je n’ai plus qu’à attendre,
M’étendre et entendre,
L’arrivée de mon cavalier,
Drapé dans son manteau étoilé.


vendredi 2 décembre 2016

Le Point Commun

(Tupperware® épaisseur triple)

Et si tout débutait à l’envers ?
Renversons la pendule et comptons en arrière :

La Force de passer la Mort fait sourire l’Ombre,
Détourne la course du Temps de son axe du sort.
La lumière de minuit repousse l’énergie sombre,
Harmonise le cœur du juste ou le précipite du Fort.

Quand l’étoile du Chariot regagnera sa course,
La lune imprégnera les possibles devenirs,
Tel un roi-soleil éclairé par le Bien de tous,
Connaissant les lois naturelles pour agir.

L’intuition de réaliser un monde nouveau,
Où une plume ornera le point le plus haut.



lundi 28 novembre 2016

Bird on a Wire

Je veux retomber amoureuse de la Vie,
Quand Pan m’offrait ses cornes en abondance ;

Je veux accorder Justesse à la Justice,
Lever les voiles des navires sur l’eau qui danse ;

Je veux raisonner par imagination,
Des boucles d’or dans mes mains sur le cœur ;

Je veux la Nature qui me co-répond,
Sage comme une image s’animant de l’intérieur.


vendredi 11 novembre 2016

Monade

La force des aperceptions qui la compose,
Invisiblement cachées dans l’eau de Rose,
Descendent en pluies de l’envers des cieux,
Me réveillent la nuit et m’ouvrent les yeux.

Matières et énergies prennent substances,
A leur aphélie, le mental prend conscience,
De l’infinité de parcelles de mon Univers,
Particules liées de vibrations élémentaires.

Pouvoir de désaxer le rythme du Temps,
Amorcer un Tout nouveau mouvement,
Apprendre à polariser les rayons des pensées,
Avoir foi à recréer la naissance des Idées.


vendredi 28 octobre 2016

Altérité

Il était une foi, quand certaines croyances firent corps,
Défaisant les denses liens immatériels du Sort,
Abrégèrent les souffrances au plus profond de soi ;
Grâce à Plume, couronne de la reine des Lois.

Des armes, toi l’Être que tu n’es pas encore exprimé ;
En joug contre le Temps, la flamme du cœur libéré,
Face contre face, au rythme de la Nature,
La puissance du moment du mouvement Pur.


mardi 27 septembre 2016

L'iris de la Nuit

Lorsque l’obscurité est profonde,
Lève les yeux au fond de la nuit,
Car tracées sur cette sphère aux courbes rondes,
Sont les issues aux basses fréquences de la Vie.

La Mort est la pire des Peurs des Hommes,
On l’aime, on la ressent plus qu’on l’imagine,
Elle fige en nos pleurs, de son masque atone,
La magie du rire coupé trop tôt en sa racine.

Le nœud dans la gorge se remplit d’emois,
Diaboliquement autonomes et bruyants de soupirs,
S’accouplent aux minces cordes sensibles du Moi,
Se parentent en héritage à notre devenir.

Diviser les multiples parties de Soi,
Pour reconnaître les plus sûres,
Délimiter ces truandes voix aux abois
Et laisser croître les murmures. 



samedi 3 septembre 2016

Abracadaxas !

(poème Tupperware®)

Hier matin, j’ai cueilli des plumes noires dans mon jardin,
A combien est-ce suffisant, pour passer du noir au blanc ?

J’ai levé les voiles lourds de la Peur qui fait échouer,
La pire des ennemies à qui je vouais ma sympathie ;

La muse panique qui fuyait sa vie en musique
Née de 22, cadence au 4 ; roulent les dés des dieux.

Je dénoue mon cou autour des membres qui se ressoudent,
Une des branches attrape au vol mon étoile qui se penche.


dimanche 31 juillet 2016

Les Eaux Posées

Semblables à des rayons de soleil polarisés
Reposants sous leur couronne de Postérité
Les facettes de cristal aux reflets ambivalents
Se regardent et s’envoient des caractères aux mots entêtants

Comme un outil biface poli au fil des âges
Où que l’on soit dans son degré d’apprentissage
On relativise d’un coté ou bien de l’autre
Dans un choix cornélien sans fin tant que l’un fait l’autre.

Si le sculpteur s’anime à penser de la sorte
Il pourra sortir le sel de la Mer Morte
Où sa main penchera selon ses pensées
Sur ce qu’il convient de faire pour ou contre son gré.


mercredi 20 juillet 2016

Un neuf de Lune

Je veux rendre la Nature à mon âme sauvage,
A l’âge où tout a si bien commencé ;
Où l’Homme possédait l’amour autant que la rage
Au ventre où la graine exhalait de germer.

Les grands personnages aux actes manqués,
Société hétérotrope qui ont inventé les règles du Je,
Ont accordé leurs multiples chiffres à fusionner,
En des motifs antiques qui nous connaissent le mieux.


mercredi 6 juillet 2016

Générateur Poïétique

Vibrations en mouvement sans emprise par le Vent,
Enveloppent les moments, s’épanouissent au Présent,
Immortelles cordelettes dans l’infiniment Grand,
Nous entraînent dans un monde sans Espace ni Temps.

Nos sens asphyxiés et ternis par le sang,
Ont teinté nos pensées, oublié notre rang,
Brisé nos liens jetés sans regard à l’Océan,
Muré dans l'horreur, ont muté arrogants.

Abattre des frontières commence par soi-même,
Se mettre à l’écoute et s’écouter penser,
Savoir en conscience où agir quand on aime,
Agiter la Peur, la confondre et puis se libérer.



lundi 27 juin 2016

Catharsis

Encerclée par des hordes d’images primitives,
Issues d’un lieu secret tu par les Mémoires ;
Tenue en dormance dans un fruit mûri du Noir,
Les pensées lithophages te rendent permissive.

Le haut lieu des idées infinies a quitté sa place,
Chassé par les cycles répétitifs des actes manqués ;
Laissant ton cœur de jugements naïfs abandonné,
Propulsé aux vastes portes des terres de l’espace.

Chaque jour nouveau t’approche de la Patience,
Celle qui offre la maternité à toutes les vertus,
L’émotion d’équilibre que tant de fois tu as cru
Avoir prédit, tournant la manivelle de la chance.


jeudi 9 juin 2016

Naturophobie

Plaine de rien, de peurs pleines,
Un paradoxe en plein sens
Du vent emmènent ces peines,
Le souffle au cœur d’errances.

Seuil critique qu’il en était navrant,
Si pathétique, acrobatique,
Se fracassant à l’humeur du Temps,
Pendulastique, c’est fantastique !

Depuis que se révèlent de nouveaux secrets,
Encore dissous en fragments d'Onirie,
Comètes qui doutent mais prêtes à délivrer,
Un message de la partie où l’âme agit.


mercredi 1 juin 2016

Apocryphe

Nulle frayeur de s’imaginer à voir fermer les yeux,
Dans la peur du Noir, le Blanc accompagne mieux.
Les sensations existent pour multiplier les Savoirs,
Des ressentis aveugles de paroles où loge l’Espoir.

On dit que la musique adoucit les cœurs de Rois,
D’un instrument mathématique à user avec foi ;
Quand la Nature nous prolonge nos desiderata,
Rien n’empêche d’œuvrer à nos propres prédicats.



vendredi 13 mai 2016

Cinétique Alchimique

C’est un soir où tout était beau, tout était trop haut,
Un ciel d’espoir où les Moires actaient la fin d’un fardeau.
L'acidtechno se mêlait aux puissants éclairs de l’eau,
Rages binaires, parfois ternaires, de sons binauraux.

Aux images visionnées dans le Noir, contrastées par miroir,
Hommage aux mémoires vécues par fantaisie de l’Histoire,
Ecrire et transposer l’avenir, par tant de contes à relire,
Quand la conscience s’étire proche du monde qui l'attire.


dimanche 1 mai 2016

Exuvie

Métamorphose du crabe au 5ème mois de l’année
Le pollen de majalis volait en graines dans le soleil
Annonciateur d’une prophétique nuit d’été
A mûrir et mourir de beautés et de merveilles ;

Croiser son visage retourné au-dessus de sa tête
Prier plusieurs lunes pour ne pas s’altérer,
Se déthériser et transformer dans sa chaire,
Deux nouvelles formes aux substances appareillées.

En dormance dans une graine elle eu envie de voir,
Ce monde souterrain lové derrière son sein ;
Quelle idée nouvelle cela ferait de se mouvoir
Dans un autre miroir caché d’elle-même pour son bien.


dimanche 17 avril 2016

Abats les masques

Rien ne force à comprendre les drames qui se jouent
Personne ne commentera les rôles de chacun,
Cloisonnés ensemble, on se plie à genoux ;
On ferme, on lance nos âmes à nos destins.

Si l’envie de lever le voile est entre nos mains,
Liée à nos yeux profonds de nos idées hautes ;
Entrevoir les ficelles qui font de nous des pantins,
Sourire à demi-mots lorsque nos verrous sautent.

La frontière subtile occupée entre abîmes et remparts,
Par l’ambivalence des reliefs à réunir par sagesse
Se trouve la mètis clé des lois pour conduire le char
De l’espoir des Hommes qui jamais ne se pressent.


jeudi 17 mars 2016

Animus

Qu’ai-je retenu en partie depuis l’enfance ?
Ces présupposés ou préjugés véhiculés ;
Comment développer mes propres compétences, 
Si sombrement dans mes profondeurs emportées.

Jugement mental subit depuis des années,
Persécution psychique qui m’a écœurée ;
Mon cerveau déréglé, ma pensée m’a tuée ;
Connectiques malades d’un cerveau atrophié.

Il me faut rendre ma Nature sauvage,
Dégrader le précipité de mes souvenirs,
Dépasser la colère et me trouver sage ;
Contrer la résistance qui me fait souffrir.

A quand ce jour, cette victoire sur moi-même,
Réunir mes forces sans les opposer,
Me rendre à l'évidence de ces deux anthem ;
Me reposer et vivre à les écouter.


samedi 12 mars 2016

Ô Naturel

Je n’ai jamais entendu de si prêt les oiseaux voler,
Leurs frêles ailes se frôler comme l’ouverture d’un éventail
N’osant pas bouger de peur qu’ils ne s’en aillent,
Et ôter le son de la Nature à mes yeux émerveillés.

Comment apprivoiser ces éphémères farouches,
Pouvoir vibrer en résonance et au-delà des sons ;
Je le constate car ce n’est pas le soleil qui se couche,
Aux bras de Morphée, c’est Nous qui nous levons.


samedi 5 mars 2016

Hétérotopie

Parfois la Nuit nous ouvre des voies,
Plongés dans les expériences de l’Oubli ;
Dépasser les troubles que l’on cause à Soi,
Parler à son inconscient qui revient à la Vie.

Saisir ce moment pour se renouveler,
Sortir du confort vers le Nul Part où aller,
Accepter son corps pour changer de Peau,
Et offrir à la Mort un nouveau cerveau.

L’océan de solutions est fait d’Ombre et Lumière ;
Celui qui cherche fera une course solitaire ;
Trouvera à actionner puis déployer ses ailes,
Sortira de l’eau pour regagner le Ciel.

Le rêve de la réalité est diaphane
Chaque ton d’Existence est hydro-chrome ;
Je nage contre le courant des profanes,
Mon cœur à la mer pour reprendre mon trône.


mercredi 17 février 2016

Onirisme

A quoi veulent penser les gens la Nuit ?
Leurs visages tournés vers des pépites de l’en-Haut,
Anticipant ici bas leurs souvenirs mémoriaux,
Forgeant leurs actions en même temps que l’Oubli.

Comment faire pour comprendre le passé,
Par la maladresse d’une boîte ouverte,
Histoire qui se répètera sans queue ni tête,
Hormis pour celui qui osera s’arrêter.

Comment inqualifier le milieu du songe
A quelle vitesse se libérer pour le sonder ;
Quel disque protoplanétaire dois-je écouter ?
Par sa musique disparaissent mes mensonges.


samedi 13 février 2016

Surbrillance en filigrane

La Tour aurait pu s’écrouler,
Périr sous le poids de l’envie,
Sous le sabot de la Mort-née,
Comme un cheval en furie.

L’attente aurait pu m’anéantir,
Réduisant en cendre mes ailes envolées,
Forcer ce déguisement jamais ajusté,
qui lentement m'étouffait à en mourir.

L’essence des sens ne me fait plus illusion,
L'amour s’épanouit en moi comme un cri,
L’horizon des évènements s’annonce par millions,
Par de-là les vagues à l’âme de la Vie.



jeudi 28 janvier 2016

Sans Titre


La jeune fille et la Mort se font face,
L’un à l’autre, la voie ouvre plus d’espace ;
Le Temps est suspendu à ses lèvres,
Dans l’attente de livrer le contenu de ses rêves.
Elle dissimule dans ses cheveux,
Les notes de l’Espoir qu’elle ira mieux ;
Elle ajuste les actes de sa Réalité,
Par élaboration, le symptôme est supprimé.
Quelque chose en Elle est en marche,
Vers la syntonisation que son Être cache.


dimanche 17 janvier 2016

VII


La boule à faciès ne cesse de tourner,
Sur elle-même jusqu’aux frontières de l’héliopause;
Dévisage les Autres pour mieux observer,
Et comprendre la musique que le cœur compose.

A midi, son pôle est inversé
Par l’éthno-magnétisme se révèlent les âmes solaires,
A la nuit, elle prend des reflets de poussière,
Irrésistible face à la Beauté révélée.

Quand vient l’aurore aux couleurs psychédéliques,
Le monde se révèle tel qu’il a toujours été,
Un globe transmuté en lumière galactique,
Un Astre, cet Être qu’elle a toujours aimé.