samedi 5 décembre 2015

Brise


D’abord il y a eu un lâcher-prise,
Couchée sur le dos,
Attendant que le sommeil me prenne.

Plus qu’une envie irrésistible,
D’écouter quelque chose se déverser en moi :
Le bâillement,
D’un éveil lointain qui avait duré des siècles.
Une énergie circulait dans ma mâchoire,
Me commandant d’aller ici ou là,
Aussi loin et longtemps que la sensation restait présente.

Habitante secondaire de mon Intérieur,
Elle aide à la métamorphose de mon Être.

Puis il y a eu le dos, les épaules, le nez, la bouche, la langue..
Mon corps se mit en mouvement,
Agité depuis mon ventre,
Prêt à échapper à tous mes sens.

De légers bruits craquants témoignent,
De leur progression finale, leur place de toujours.
Les canaux roulent et découle,
Une circulation plus aisée.

Enfin je respire.



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