dimanche 17 avril 2016

Abats les masques

Rien ne force à comprendre les drames qui se jouent
Personne ne commentera les rôles de chacun,
Cloisonnés ensemble, on se plie à genoux ;
On ferme, on lance nos âmes à nos destins.

Si l’envie de lever le voile est entre nos mains,
Liée à nos yeux profonds de nos idées hautes ;
Entrevoir les ficelles qui font de nous des pantins,
Sourire à demi-mots lorsque nos verrous sautent.

La frontière subtile occupée entre abîmes et remparts,
Par l’ambivalence des reliefs à réunir par sagesse
Se trouve la mètis clé des lois pour conduire le char
De l’espoir des Hommes qui jamais ne se pressent.