samedi 6 octobre 2018

Kâmisole


Jouer avec les rayons du soleil,
Regarder danser les volutes d’air,
Léviter des particules de poussière,
Battre le temps que dure mon Eveil.

Capturer un beau fragment du miroir,
Décrypter son code guidant à la Source,
Accompagnée par le cœur de l’Ourse,
La lumière n’est sens à travers le noir.

Ouvrir la bouche pour un murmure,
Échapper la juste parole amusée,
Se frayer du noir Erèbe, en rire et
Glisser le corps à l’extérieur des murs.


mardi 25 septembre 2018

Corps & Graphie


L’Energie primaire chaotique a explosé
En un ouragan dévastateur de rêveries
La rose du Temps sur ses gonds a grincé
A volé en éclats de plumes et de gris.

Aller de l’autre côté de l’Univers
Où ceux tentent de préserver la Matière
Seule trace qu’ils leur restent des astres
Polarisées en particules de Lumière.

Attendant l’éveil du cor pour se relever
Par la force d’essence divine dont il est adoubé
La mission bénie investie par le Chevalier
Invisible et sonore, Elle en sera la clé.

Recoudre de nouveau le lien qui nous a unis
Lever les frontières qui nous voulaient du Mal
Reflétés par les flots qui gonflent en spirales
Atteindre et réveiller le Cœur de l’onde infinie.


jeudi 5 avril 2018

Black Knight


Black Knight, White Night,
De son bras droit il retenait la Nuit.
Dark Sight, Full Light,
Enivré sur son trône, il règne sur l’Oubli.

Cruel seigneur tyran qui aime à détruire,
Chaque idée naissante de plaisirs à venir,
Détend tendrement la corde et fait miroiter
Le brin de lumière à mes doigts échappés.

Puis ramène les liens d’un coup net,
Fait claquer l’étau dans ma chaire et ressert
L’espoir du cœur qui jamais ne s’arrête
A rêver l’aube du ciel d’un nouvel univers.

Son regard traverse mon masque de Peur
L’eau se fige quand me quitte sa chaleur ;
Ses proies sont les images en couleurs
Les voir mortes et prises de douleurs.

Il ne sait pas ce qu’est l’Amour
Ou bien l’a t’il connu pour l’avoir tué ;
Sous ses pas, le sol est noir et lourd
Rien ne sert et tout meurt à s’échapper.

Le fou frappe aux portes de ce château,
Guidé par des voix lui indiquant la sortie,
Poursuit les ombres mouvantes en vase clos,
L’esprit râle et souffle un peu + de Folie.

Encore coupable, jugée, trahie,
Le corps ne cesse de crier sans faim :
Aucun désir, ni envie, ni répit
Le cœur a mal d’être réduit à rien.

Tour à tour montées si hautes et ne pas voir le jour
Le cavalier me rattrape malgré mes pas chassés
Parcourir tant de chemins et me prendre de court
Tant de choses restent sombres à mon âme fatiguée.