dimanche 15 octobre 2017

La comédie divine

Je plonge dans la gueule du Dragon où serpente une langue de feu descendant l’antre de moi-même,

Au centre du réacteur, où les feux follets accompagnent le voyage que je suis pour me désenvoûter ;

Je pénètre les rouages intérieurs qui grincent de plaisir au son de la Joie que procure le Cœur qui s’aime,

Des idées hautes volants tel le derviche comme un compas dans l’air du Temps, raccordent mes pensées.

Fabluleuse histoire dans le monde mystérieux de l’âme agit et vibrante dans ma chair toutes ses promesses,

Où je chante une chanson de paix et d’ivresse pour l’esprit aveugle d’oboles dorées dans un corps saint ;

Divine caresse ne t’arrête pas quand j’abandonne mes douleurs qui apparaissent pour qu’elles cessent ;

Liberté chérie, parle-moi en face que je vibre mot à maux ce qu’est l’espoir de voir de meilleurs lendemains.


vendredi 6 octobre 2017

Renaissance

Filaments de larmes enchevêtrées
Dans une trame de chaire sanguinolente,
Armure puissante de pointes acérées
Coulant mon cœur vers l’irréversible pente.

Ouvrir les yeux sous l’astre de Midi,
Regarder mon corps en lumière irisée,
Mué par l’aveugle Amour de la Vie,
En qui j’avance vers le côté caché.

Mon mental rompt de corps et d’esprit,
Des chants s’élèvent depuis les profondeurs ;
Le brouillard se réveille enfin de sa nuit,
Si Reine je suis,  que devient mon Empereur ?